L Amazonie au peril de nos vies...

Publié le par Lilie&Roro

Bon pour commencer nous sommes saines et sauves ! Et c’est rien de le dire, on revient de loin… L’Amazonie, rien que çà ! Vendredi matin, comme prévu, on  a embarqué dans un 4x4 direction la pampa. Trois heures 30 de tape cul sur une route exclusivement en terre, plus précisément en boue. Nous avons croisé plusieurs véhicules embourbés ou en panne. Notre chauffeur était vraisemblablement un as, rien ne l’a arrêté. Son parebrise a meme tenu bon !


Après un almuerzo sommaire (comprenez un déjeuner plat du jour), nous avons changé de moyen de transport, nous arrivons près du fleuve. Nous voilà dans la barque avec notre guide Dorio, qui va nous faire découvrir son univers trois jours durant.




Et c’est parti, on pose nos fesses sur des drôles de chaises installées tant bien que mal sur cette genre de pirogue (style reportage pampa et jungle). On se familiarise petit à petit à ce décor, étroit fleuve, végétation luxuriante de part en part, cris en tout genre (on apprendra à les distinguer au fil des jours). Et là le spectacle commence, un vrai bonheur pendant les 4 heures de navigation qui nous séparent du campement : perroquets, pélicans, hérons, aigles, condors, et autres oiseaux dont les noms nous sont inconnus (notre guide ne parlant que le spanglish).


Et puis, petits singes, grands singes, marrons, jaunes, noirs, cappuccino, sautant de branches en branches.

Dans l’eau, le ballet commence : trois tortues se chevauchent sur un tronc d’arbre flottant, des bancs entiers de poissons qui sautillent en voyant approcher les oiseaux plongeurs. Puis la star des lieux : l’ALLIGATOR !

Tous les deux mètres, nous en croisions un : dans l’eau avec les yeux à la surface, sur le bord gueule béante ou endormis au soleil, certains plus vivaces, faisaient des bonds dans l’eau.
Ah oui on a oublié de vous dire, nous avons retrouvé la chaleur du soleil, nous sommes à peine à 45 min d’avion de La Paz (0°) et pourtant ici c’est les tropiques ! Nous voulions de l’aventure, nous sommes servies. Le campement est un vrai campement : de l’électricité juste deux heures le soir au moyen d’un générateur, pas d’eau, sauf celle de la rivière (marron bien entendu !), des toilettes (un trou entre 4 planches). Mais l’ambiance sympa, Claudio nous a cuisiné des merveilleux plats à la chaleur de son « four » à bois.

Au matin du second jour, nous avons chaussé nos bottes, direction la pampa. Nous n’avions pas bien compris ce qui nous attendait. Après 15 min de traversée dans la jungle, nous arrivons devant un gigantesque marécage (d’où les bottes). Objectif : trouver l’anaconda, rien que çà ! On patauge, boue jusqu’aux genoux, on perd un peu patience entre les moustiques par milliers, les roseaux et les nénuphars. Une des aventurières est même tombée à l’ « eau ». Nous tenons bon, et nous sommes récompensées, après deux heures de patauge notre guide attrape un anaconda comme un vrai warrior ! Nous sortons de là et nous nous approchons du seul arbre pour admirer et photographier la star (qui empestait, Ro a regretté d’avoir porté la bête autour du cou…).


C’est épuisées que nous rebroussons chemin jusqu’au campement. Après un bon repas et une longue sieste, nous repartons en pirogue à la pêche… aux PIRANHAS. Prenez un fil de pêche, un bout de viande et un hameçon : ça pite un max ! En peu de temps, on en remonte une dizaine tout en laissant le soin au guide de retirer le piranha de l’hameçon. Vous verriez ses dents ! Pas question de mettre les doigts. Mais le risque en valait la peine, bien grillé ce fût un délice au dîner.

Après toutes ces épreuves, nous avons fait une balade au clair de lune pour admirer depuis notre embarcation la voie lactée, les lucioles et les alligators (c’est comme en plongée de nuit avec les crevettes : vous baladez le faisceau de la torche et les yeux des alligators apparaissent). C’est pas très rassurant de jour alors imaginez la nuit !

Après une courte nuit, le clairon a sonné à 5h30. De nouveau sur la barque, on admire ce coup ci le lever du soleil sur la pampa et le réveil de la jungle : cris des singes hurleurs, nage des alligators, réveil des oiseaux et cris en tout genre. On a même eu la chance d’observer un paresseux, assez rarissime ! Ce n’est qu’après le petit déjeuner que notre guide nous amène nager avec les … DAUPHINS ROSES. Et oui il existe des dauphins d’eau douce. Enfin nager, après la pêche aux piranhas de la veille et vu le nombre d’alligators et la couleur de l’eau pas question pour nous de mettre un orteil à l’eau. Oui aventurières mais pas suicidaires ! Un beau spectacle ! Après le déjeuner, l’heure du départ a sonné. De nouveau quelques heures de navigation et quelques autres de 4x4. Nous voilà de nouveau à Rurre par 28° en train de siroter une bière en admirant le coucher de soleil après une douche bien méritée (comprenez 3 shampoings et 3 litres de gel douche).

Demain nous repartons en direction de La Paz à bord de l’unique avion qui dessert ce petit coin d’Amazonie, priez pour nous. L’aller fût mémorable : un avion de 22 places dans lequel il est impossible de se tenir debout qui tremble à chaque coup de vent et qui manque de s’écraser à chaque trou d’air. Nous avons décolle à 4000 m d’altitude (La Paz est la capitale la plus haute du monde) pour atterrir sur une piste en terre au milieu de la jungle.

Merci de nous encourager, il nous reste encore le lac Tititcaca et le célèbre Machu picchu avant de pouvoir vous rejoindre pour l’apéro du 26 juin.
PS pour plus de photos cliquez sur notre album bolivie, nous l avons mis a jour

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N
Grâce à votre articles et aux photos j'avais l'impression d'être avec vous, c'est hallucinant. Mais j'ai une question, durant votre séjour vous avez vu pleins pleins d'animaux, mais je n'ai pas vu de photo du Marsupilami....<br /> Gros bisous
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